[Ënaya] La magie en action.

Un Goro, milieu d’après-midi …

Un éclair de givre siffla dans l’air, percutant une de ces fleurs, les flagellants, des végétaux capables de se mouvoir sur le sol avec leurs racines. Le pied de la créature se figea sur place. Le reste du corps, affolé par cette agression se mit à battre follement l’air autour, avec ses deux fouets hérissés d’épines grandes comme une main d’homme moyen.

Une silhouette sortie de la brume épaisse de la végétation de la forêt antédiluvienne qu’était le cratère d’Un’ Goro. Une marche gracieuse et souple accompagnait cette silhouette. On pouvait y reconnaître une draeneï. La créature végétale sentie la présence de celle-ci, se doutant, avec son cerveau, même primaire, que cela ne pouvait que venir d’elle. La draeneï entreprit de finir son adversaire en incantant un nouveau sort de givre. Puis, l’imprévu, le bloc de glace retenant le flagellant se brisa en morceaux, les blocs de glac fondant à vue d’œil du fait de la chaleur moite de la région. Furieux, le végétale se précipita vers l’enchanteresse en se tortillant de droite à gauche.

Il allait atteindre la mage, que cette dernière eu le temps, quelque peu court, pour invoquer un cercle de glace, givrant tout autour d’elle sur un rayon de quelques mètres. La plante se retrouva une fois de plus prisonnières de la glace, pendant que la draeneï reprenait son souffle, dû à cet évènement imprévu. Elle décida de finir son adversaire. Elle incanta un court moment, une flamme qui prit une taille importante en quelques secondes, qui vint s’écraser avec force sur le flagellant qui fut complètement carbonisé en un instant. Chose peu réjouissante, car la mage entreprit d’analyser cette créature. Elle chercha vainement quelque chose à récupérer pour une quête.

Elle se traita d’imbécile, elle n'aurait pas du forcer sur les arcanes, elle avait besoin des pétales.Puis elle continua d’explorer les environs. Marcher sur un sol moussu était agréable, même lorsque les pieds sont en fait, des sabots. Elle continuait à marcher, s’arrêtant de-ci de-là, espérant retrouver un nouveau spécimen de flagellant dans le coin. L’enchanteresse ne trouva pas un seul adversaire à combattre. Même pour le plaisir.

Une secousse se fit sentir sur le sol. Un sentiment d’appréhension saisi la draeneï, il y a avait quelque chose derrière elle, pas très loin … La secousse se fit ressentir plus forte, et … plus proche aussi. Des bruits de branchages cassés retentir dans la forêt ainsi que plusieurs cries d’animaux apeurés. Lors de ses études, au Hall des Explorateurs d’Ironforge. La mage trouva quelques données sur de très grandes créatures capables de se déplacer extrêmement vite et de gober tout ce qui leur passaient à porter de gueule.

Elle se retourna … les secousses étaient vraiment proches et se rapprochaient l’une de l’autre, le danger se rapprochait dangereusement. A peine retournée, son regard se fixa instantanément sur cette fameuse créature, qui vraisemblablement avait choisi la draeneï comme dîner. En pleine terreur, un éclair de lucidité parvint à percer. Sur le coup, elle se rappelait qu’il lui restait des runes.

Le danger se rapprochait à une vive allure, personne ne pourrait survivre à une telle créature. Sur deux pattes, une mâchoire pleine de crocs, la gueule grande ouverte le reptile géant se précipita sur sa proie. Cette dernière, dans un dernier élan, pu se saisir d’une de ses runes, puis, dans une agitation extrême, elle réussit à se téléporter vers la première ville qui lui passa par la tête …

Merci martou! Vivement la suite!

Nagrand ...

Ënaya se trouvait sur une crête, debout, observant le levé de soleil sur la plaine verdoyante. Elle s'offrit un spectacle magnifique lorsque, d'un coup, les premiers rayons de lumière vainre frapper les cîmes des sommets entourant Nargrand. L'herbe se balançait au rythme de la brise légère du matin. Les animaux sauvages de la région s'éveillaient l'un après l'autre, se mettant en route vers les points d'eau dans le but de s'abreuver.

L'enchanteresse profita de la douceur du vent pour inspirer une grande bouffée d'air pur. Ses cheveux d'un bleu-vert virevoltait au gré de la brise matinale, sa robe verte émeraude se plaquait parfois sur son corps, avant de reprendre sa position initiale. Elle se mit en route vers Telaar, parcourant la plaine, marchant tranquillement dans les hautes-herbes, profitant de la fraicheur du levé pour se ressourcée. Elle se déplaçait avec ellegance, le bruissement de l'herbe sous ses pas, une douce musique apaisante.

Elle s'arrêta sous un arbre, une chouette de Nagrand y était percher, poussant son hululement comme pour lui dire bonjour. Ënaya offrit son bras au volatile, invoquant un fruit, l'oiseau ne se fit pas attendre et vint se pauser sur son avant-bras, lui offrant le fruit en échange d'une caresse. La chouette poussa un hululement de reconnaissance puis s'envola gracieusement dans le ciel matinal de Nagrand. Les rayons de l'étoile de l'ancienne Draenor se pausèrent sur le visage de la draeneï, souriante, fermant les yeux elle prit plaisir à se bain de soleil un instant, puis se remit en marche vers Telaar. Elle rejoignit la route pavé proche.

Elle arriva à Telaar quelques minutes plus tard, saluant Roués et autres draeneïs présents dans la ville ainsi que quelques aventuriers humains, elfes ou nain, matinaux. Talah était là, assise sur un banc de pierre, elle aperçut Ënaya et lui sourit, la mage lui rendit son sourir avec un salut de la main.

[i]- Bonjour Talah, comment vas-tu ? Bien dormi ?

Toujours aussi souriante l'elfe de la nuit, de peau blanche, les cheveux tirés en arrière formant une petite queue de cheval lui répondit ...

-Oui merci, et toi ? Comment c'est passée ta balade ?

Ënaya soupira, le sourir aux lèvres.

-Très bien merci. Elle fixa la plaine. C'est toujours aussi magnifique que dans mes souvenirs d'enfance. Elle s'arrêta de parler, pensante, observant la region complètement éclairée par l'étoile. Talah l'observa, ne voulant pas l'interrompre dans ses pensés.

La vie reprenait à Nagrand comme à chaque levé de soleil, les animaux s'occupaient de leur vie, les élémentaires parcouraient paisiblement la région ...